En France, le seul test de paternité légal est celui commandité par le tribunal. Le test se fait généralement à la naissance de l’enfant. Mais il est également possible d’effectuer le test pendant la grossesse.
Qu’est-ce que le test de paternité prénatal ?
En général, on fait un prélèvement dans le sang ou par un frottis buccal chez le père et l’enfant pour effectuer un test de paternité. 
Comment cela fonctionne-t-il alors chez le fœtus ? Avant, on procédait à des méthodes invasives que sont l’amniocentèse et le prélèvement de villosités choriales. La première consiste à prélever quelques millilitres de liquide amniotique dans la poche fœtal. La seconde est un prélèvement réalisé au niveau d’une des couches de l’œuf, plus précisément sur le trophoblaste. Les deux présentent tous des complications et un risque de fausse couche. Actuellement, on laisse place à une méthode non-invasive qui consiste à extraire de l’ADN fœtal libre non-cellulaire du sang de la mère.
Quand effectuer un test de paternité prénatal ?
Le test est possible à partir de la 11ème semaine d’aménorrhée ou la 9ème semaine de grossesse. Avant cette période, il est encore difficile ou même impossible de prélever de l’ADN fœtal libre dans l’échantillon sanguin de la mère. 
La gestation se fait progressivement et avant 11 semaines d’aménorrhée, la concentration d’ADN fœtal dans le sang de la mère est encore faible. Le laboratoire certifié (comme l’établissement accessible ici) envoi un kit de prélèvement chez le client. Il faut compter une dizaine de jours environ avant d’obtenir le résultat. En effet, la procédure demande plus de temps. Il faut confronter l’ADN fœtal libre avec le présume père et un autre homme non apparenté pris au hasard. Le lien de parenté est confirmé lorsque d’un côté il y un nombre suffisant de similitudes entre les marqueurs de l’ADN de l’enfant et du présumé père, et de l’autre côté, ce nombre de similitude est supérieur à celui confronté avec l’autre homme non apparenté.
Commentaires récents